D'abord le résultat final... L'originalité de ce poêle (entre autres...) est de servir en partie d'escalier. L'intérêt, outre que d'économiser de l'espace, est de maximiser la convection naturelle qui permet de chauffer l'étage.

Il y a aussi un four, à droite, qui permet de mijoter des petits plats à chaleur douce.

À noter que la face arrière du poêle est la base du mur de la salle de bain... Chaleur garantie, confort suprême... à bas les radiateurs énergivores. Le petit Zachary peut en témoigner.

Que dire sans rentrer dans toutes les explications et tous les détails... C'est Francois qui a fabriqué l'escalier. Pour les limons (les machins obliques, plus gros que le reste), il a utilisé une vieille poutre. Pour les marches, comme il fallait tailler, on a préféré du neuf... Mais nous l'avons vieilli avec un truc de grand-père, bien naturel...

Nous avons aussi refait les joints des murs, posé la tomette, enduit les cloisons, etc...

Le poêle est construit sur une base en béton cellullaire, pour ne pas que la chaleur aille se perdre dans le béton de la dalle (entre autres raisons). La petite grille en fonte noire, devant, ouvre sur un conduit d'aération, qui descend dans la dalle et sort à l'extérieur, par le sol. Le but est de fournir tout l'oxygène nécessaire à une bonne combustion sans pour cela prendre tout l'air de la pièce.

Un petit conduit en zinc pour amener l'air secondaire dans un petit volume fermé, derrière le poêle, d'où il est préchauffé et injecté dans les flammes pour favoriser la double combustion.

La double peau en briques de terre cuite. Bien veiller à la dilatation...